L'Avare nous régale
La salle est plongée dans le noir. Une musique ponctue le silence. La lumière s’ouvre sur une silhouette. De dos. Harpagon est légèrement voûté. Non ce n’est pas sur son iPhone. Bien que ? C’est sa fameuse cassette qu’il cache derrière lui.
Il se retourne brusquement. Les enfants explosent de surprises et de rires complices.
C’est parti. Parti pour deux heures, ou surprendre le public est de mise; faire rire le public; le faire participer, est une priorité. Très vite, aussi étrange que cela puisse paraître, les spectateurs deviennent acteur de l'intrigue amoureuse et familiale.
Deux enfants sont invités à monter sur scène et à échanger avec harpagon quelques répliques. “La prochaine fois ce sera peut-être moi” doit se dire intérieurement chaque personne. Tout semble possible. Chacun doit sentir son cœur battre fortement à la pensée de se retrouver face public.
Cet Avare de Molière est un foisonnement théâtral qui mêle intrigue amoureuse et conflit des générations.
Le théâtre est ce qu’en dit Claude Régy : “Le dernier endroit ou l’on se retrouve face aux gens”
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